Le 21 décembre dernier, la Fédération publiait un communiqué dénonçant fermement l’atteinte aux droits fondamentaux des étranger·ères en France, portée par la dernière loi « immigration ».

« À l’image des fondateurs de l’Étoile sportive arabe, créée en 1972, ou encore de l’US Lusitanos, fondée en 1966, beaucoup d’immigré·es ont contribué et contribuent toujours à la richesse du sport ouvrier, du sport populaire et plus largement du sport français », pouvait-on notamment lire dans le texte.
« Ces dernières années, la FSGT, dans les Pyrénées-Atlantiques, en Haute- Garonne et dans le Briançonnais, est partie prenante des actions de solidarité avec les migrant·es aux frontières. »
Prônant une sélection qui « ne se fait pas par la nationalité, mais par le niveau sportif qui résulte de l’engagement dans la vie associative tout au long d’une saison », la Fédération estime que « le gouvernement et le Parlement font la démonstration d’une dérive contraire à tous les principes de l’accueil des personnes étrangères dans notre pays. Alors que les associations sont contraintes de signer un Contrat d’engagement républicain pour obtenir le renouvellement des agréments ministériels, l’exécutif et le législateur nous livrent ici une version xénophobe et dangereuse des principes de la République. » Elle concluait son communiqué en réaffirmant que « la diversité est une force. La FSGT et le mouvement associatif seront toujours là pour faire vivre l’égalité, la solidarité et montrer qu’une commune humanité est encore possible. »
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