Du 5 au 10 septembre, la CSIT a organisé l’édition 2023 des Jeux sportifs mondiaux à Cervia, en Italie. Qu’ils aient brillé ou non lors des différentes épreuves proposées, les sportif·ves de la FSGT, ainsi que leurs encadrant·es, ont vécu une semaine inoubliable…
Elle l’attendait depuis 2017 ! En raison de l’épidémie de Covid-19, la FSGT n’avait pas pu goûter aux joies d’une grande compétition internationale depuis les Jeux sportifs mondiaux (JSM) de Riga disputés il y a maintenant six ans. Mais du 5 au 10 septembre derniers, près de 200 sportif·ves et encadrant·es de la Fédération ont pris part à l’édition 2023 des Jeux que la CSIT (Confédération sportive internationale travailliste et amateur) et l’Associazione italiana cultura e sport ont organisé à Cervia (Italie)…
Afin de faire en sorte que les JSM soient accessibles à tou·tes les athlètes sélectionné·es, la délégation FSGT avait décidé de se rendre à Cervia en car. « Quatre étaient prévus, trois au départ de la région parisienne et un au départ de Bordeaux », précise Véronique Fatier, coordinatrice de la dimension internationale du Pacs (Pôle des activités et culture sportive) de la Fédération.
« Nous sommes arrivés le lundi 4 septembre après 18h de route. Heureusement, la compétition ne commençait pas avant le lendemain. »
Le mardi 5 septembre, les choses sérieuses débutaient enfin du côté du tennis ! Au complexe sportif de Circolino, trois des dix matchs au programme étaient remportés par les joueur·ses FSGT à « I’issue d’échanges accrochés face à des équipes italiennes et danoises », pouvait-on lire le demain sur le site Internet de Sport et plein air (SPA) : sportetpleinair.fr.
Les jours suivants se ressembleront pour ces amateurs et amatrices de la petite balle jaune particulièrement motivé·es, mais opposé·es à des adversaires très compétitifs… Si elle n’est pas revenue de l’autre côté des Alpes avec des titres, la délégation tennis n’est « aucunement déçue de ces résultats » et a réellement appréciée cette « expérience sportive, culturelle et surtout humaine » (SPA, 09/09/23).
Les épreuves de natation commençaient également le mardi 5 et de belles performances survinrent dès le lendemain. « Wiktor Wiecek a décroché une médaille de bronze sur le 200m 4 nages tandis que Capucine Caudullo et Théo Crestia ont obtenu, sous les encouragements de plusieurs parents de nageur·ses et des ami·es de la délégation pétanque, une médaille du même métal en 50m brasse », écrivait Sport et plein air le 7 septembre.
« Est ensuite venu la course du 100m nage libre où Pauline Caton et Mathias Becquet se sont emparé·es de médailles de bronze. »
Deux nouvelles breloques (une d’argent pour les hommes et une de bronze pour les femmes), gagnées lors des relais 4x100m 4 nages, clôtureront cette journée et de nombreuses autres suivront. En effet, les nageur·ses de la Fédération sont reparti·es de ces Jeux mondiaux avec pas moins de 23 médailles autour du cou…
Cérémonie et sports co’…
Si les JSM débutaient officiellement le mardi 5 septembre, la cérémonie d’ouverture était prévue le lendemain. Certain·es n’ont malheureusement pas pu s’y rendre en raison de la programmation de leurs compétitions au même moment, mais la quasi-totalité des athlètes et encadrant·es de la Fédération étaient présent·es à Cervia pour cet instant inoubliable !
« Les délégations, nombreuses et colorées, ont joyeusement déambulé le long des plages et dans les dédales de la ville, où habitant·es et commerçant·es les ont accueilli·es dans une ambiance chaleureuse et bon enfant, avant de se retrouver sur une place pour assister à un spectacle et des discours », relatait un joueur de football à 5, Matthieu Berdah, dans SPA le 8 septembre.
« Ce grand rassemblement a été l'occasion d’échanges inattendus, notamment avec les joueurs de football américain mexicains aussi impressionnants (140 kilos !) qu’abordables et bienveillants. »
Les épreuves des sports collectifs démarraient le même jour que la cérémonie d’ouverture et les équipes FSGT ont d’ailleurs obtenu de magnifiques résultats. Citons tout d’abord ceux du volley-ball. Si les féminines 6x6 échouaient aux portes de la demi-finale, les hommes offraient à la Fédération son tout premier titre international dans la discipline en l’emportant face au Mexique !
« Mais la fête n’était pas encore terminée », pouvait-on lire dans Sport et plein air le 09/09.
« En effet, la CSIT avait décidé d’organiser son premier tournoi de "Bagherone", une forme de volley qui ne se joue qu'en manchette, sans passe et à trois contre trois. L’équipe FSGT a excellé dans ce nouveau format et est devenue championne du monde ! »
Du côté du ballon rond, les équipes de la Fédération (football à 11 et à 5) engagées aux Jeux mondiaux étaient toutes les deux qualifiées en finale. Après un match nul 0-0, celle de foot à 11 s’est finalement inclinée aux tirs au but face au Mexique. « Malgré la grande déception, les joueurs ont rapidement pris conscience du chemin accompli et de ce que cette aventure représente pour chacun », écrira Christophe Andrieu, membre de l’équipe, dans SPA le 12 septembre.
« Il y a seulement cinq jours, certains se découvraient pour la première fois et on peut dire qu’il existe un lien indélébile qui s’est créé, un lien qui peut s’apparenter à de la fraternité. »
L’issue sera plus heureuse pour l’équipe de football à 5 qui, opposée au Portugal, a également dû passer par la case tirs aux buts. « Cela a été le moment choisi par Romain Basset, le gardien, pour se mettre en évidence en sortant trois penalties et permettre aux Bleus de remporter le tournoi », témoignera Matthieu Berdah dans Sport et plein air le 09/09. « Cette victoire n’a été possible que grâce aux bénévoles et aux salarié·es de la FSGT. »
Place à l’athlé et à la pétanque…
Concernant l’athlétisme, tout a commencé par une mauvaise nouvelle… Sélectionné pour prendre part aux JSM 2023, Maciré Baradji, membre du club FSGT de Saint-Denis union sport et mis à l’honneur dans le dernier numéro de SPA, n’a finalement pas pu prendre la route en direction de l’Italie ! La raison ? Un titre de séjour qui n’est pas encore arrivé pour cet exilé malien. « On a appris cela juste avant notre départ », confie Hervé Cadéron, le responsable de la délégation d’athlé.
« Ça a jeté un énorme froid. »
Mais les athlètes et les encadrant·es (réunissant une trentaine de personnes venues d’un peu partout) ont vite réussi à se ressaisir et à glaner pas moins de 48 médailles (dont 26 en or) lors des deux jours de compétition ! « Ça a été de très bons Jeux mondiaux pour nous », confirme Hervé.
« Tous les jeunes qui découvraient une compétition internationale ont été époustouflés par le niveau des adversaires. Tout en sachant que certains des favoris, de fédérations asiatiques ou africaines, n’ont malheureusement pas eu de visa pour venir en Italie. »
Hervé Cadéron insiste également sur la bonne ambiance qui a régné toute la semaine au sein de la délégation :
« Nous étions un peu déçus d’être isolés des autres sportifs à cause de l’éloignement de nos installations, mais cela a permis encore plus de cohésion dans le groupe. »
La pétanque FSGT est, elle, montée sur deux podiums et notamment sur la plus haute marche en doublette mixte… « Dans la course à la médaille d’or, une finale a opposé Mickaël Tanguy et Véronique Gallin à des Italien·nes de haut niveau », était-il écrit dans Sport et plein air le samedi 9 septembre.
« Au bout du suspense, ce sont finalement les Français·es qui se sont imposé·es 13 à 11 ! »
Et enfin le bilan !
En tennis de table, sept médailles ont été remportées par la FSGT pendant ces JSM ! « Je suis très fier des joueurs qui se sont battus à fond avec du respect et du fair-play », assurait Luc Bilhant, le responsable de la délégation, dans un article paru dans SPA le vendredi 8 septembre.
« Ils ont justifié leur présence ici à travers leur niveau et leur comportement. La compétition s'est passée dans un bon esprit, avec beaucoup d'encouragements. C’était chouette, ils repartiront avec un bon souvenir de leur séjour. »
Aucun titre n’a été gagné par la Fédération en échecs, mais les participant·es « retiennent les meilleurs moments, les progrès effectués au fil des jours et la chance d’avoir pu défier de très grands joueurs venant des quatre coins du monde », était-il écrit dans Sport et plein air le 09/09.
Enfin, n’oublions pas les senior·es qui, comme à chaque édition des Jeux, étaient sur place pour présenter les pratiques sportives adaptées qui fonctionnent à la FSGT et découvrir celles d’autres fédérations. Et lors de ces moments, on « s’amuse beaucoup, c’est très convivial », jurait Nathan, chargé de développement au sein du Comité de Seine-Saint-Denis et accompagnant la délégation (SPA, 08/09).
« Ayant réuni environ 5 000 personnes, ces Jeux sportifs mondiaux ont été une vraie réussite », conclut Véronique Fatier du Pacs.
« Il y a certes eu quelques problèmes dans certaines compétitions et au niveau des transports [lire encadrés], mais la FSGT est revenue avec pas moins de 87 médailles et les membres de la délégation avec des souvenirs qu’ils n’oublieront jamais… Rendez-vous dans quatre ans pour la prochaine ! »
Retour en France : de sacrées péripéties…
Pour diminuer les frais engendrés par son déplacement aux JSM 2023, organisés par la CSIT à Cervia (Italie) en septembre dernier, la délégation FSGT avait décidé d’opter pour un voyage le car. Si l’aller s’est très bien passé, le retour en France a été particulièrement dur à vivre pour les passager·ères d’un des quatre bus… « Nous devions partir juste après la cérémonie de clôture organisée dans la matinée du dimanche 10 septembre, mais un retard des conducteurs et la crevaison d’un car a retardé notre départ », précise Véronique Fatier, coordinatrice de la dimension internationale du Pacs de la Fédération. Parti après quelques heures d’attente, le dernier bus a malencontreusement percuté un pont quelques minutes plus tard ! « Toutes les vitres ont explosé dans un fracas assourdissant », se souvient Véronique. « C’était très impressionnant, mais il n’y a eu aucun blessé à déplorer. » Les responsables du car ont ensuite dû gérer, avec l’aide bienvenue de quelques sportif·ves, le rapatriement de chacun·e. Certain·es, ayant des obligations professionnelles, ont pu prendre des avions, mais d’autres ont dû attendre un autre bus et ne sont arrivé·es en région parisienne que le mardi matin…
Lutte/judo : quelques soucis, mais surtout des sourires
Lors des JSM (Jeux sportifs mondiaux) 2023, organisés par la Confédération sportive internationale travailliste et amateur (CSIT) à Cervia (Italie) en septembre dernier, la FSGT était engagée dans les épreuves de lutte et de judo. Si les amateurs de ces deux disciplines ont dû faire face à de nombreux problèmes organisationnels, ils ont néanmoins beaucoup apprécié ces JSM. « Nous ne nous attendions pas à des adversaires si coriaces, mais ça a été une super expérience avec trois médailles à la clé », confie le lutteur Marc Matthieu-Kesler. « La cérémonie d’ouverture était incroyable et il y a aussi eu une bonne ambiance à l'hôtel avec les délégations tennis, tennis de table et pétanque de la Fédération. » Du côté du judo, « huit médailles ont été remportées », indique Yann Werner, l’entraîneur de l’équipe. « Les participants étaient ravis d’avoir pu combattre et échanger avec des judokas d’autres nations et veulent tous revenir pour les prochains Jeux. » À noter que les deux arbitres de la FSGT présents pendant la compétition ont été « examinés » par la Commission technique judo de la Confédération et ont officiellement été nommés « arbitre judo CSIT ». Bravo à eux !
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