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« Nous sommes très satisfaits de cette ANA sports de neige » 

Photo du rédacteur: La rédactionLa rédaction

Dernière mise à jour : 31 oct. 2024

Début octobre, une ANA sports de neige a eu lieu. Des membres de la CFA reviennent sur cet événement…   

© Julien Gontard/JGMedia 

Quelle est la forme actuelle du ski et du snowboard FSGT ?   

  

Arnaud Berthier, coordonnateur de la CFA (commission fédérale d’activité) sports de neige : Le ski et le snowboard se portent bien dans la fédération, on compte plus de 2 000 licenciés et près d’une centaine de clubs ! Les pratiquants sont principalement répartis dans les comités des massifs pyrénéens et alpins, mais nous en trouvons également en Alsace et en Île-de-France. Tous les ans, des championnats locaux et un fédéral sont mis en place par les comités et la CFA. Se réunissant au moins deux fois par an et forte d’une douzaine de membres, la commission s’occupe également de la formation des sports de neige. Celle-ci est organisée sur trois niveaux (départemental, régional et fédéral) et, chaque saison, plusieurs dizaines de moniteurs sont formés.   

  

Du 4 au 6 octobre, une ANA (assemblée nationale d’activité) sports de neige a eu lieu à Ramatuelle (Var). Pourquoi avoir mis en place un tel événement et comment s’est-il déroulé ?   

  

Arnaud Berthier : Nous avons organisé cette ANA avec le Pacsi (pôle des activités et de la culture sportive internationale) afin de réfléchir en profondeur sur notre activité. Au total, une vingtaine de personnes, des présidents de clubs, des moniteurs et des formateurs issus des Hautes-Pyrénées, d’Isère, de Haute-Savoie et des Alpes-Maritimes, ont travaillé sur le contexte politique et sportif actuel, l’évolution de nos différents axes de pratique (compétition et loisir) et de la formation, la communication ou encore la lutte contre les violences et harcèlements sexistes et sexuels. On a été très satisfaits de cette ANA qui nous a également permis d’échanger sur le fonctionnement des comités et des clubs et d’élire une nouvelle CFA. À noter qu’Amy Nguyen, conseillère technique nationale détachée auprès de la FSGT, et Lucie Doyen, chargée de développement au sein du Pacsi, étaient également présentes lors de l’assemblée.  

  

Les sports de neige sont directement impactés par le réchauffement climatique. Est-ce que cette question a été abordée pendant l'ANA ?  

  

Arnaud Berthier : Évidemment. Il y a désormais un décalage dans les saisons, et les stations de basse altitude sont en voie de disparition. Les grandes stations investissent, quant à elles, dans de l’enneigement artificiel, qui se veut de plus en plus propre. De notre côté, nous souhaitons mettre en place une « charte du bon skieur », en encourageant par exemple l’utilisation du co-voiturage et des transports en commun ou l’organisation d’événements dans des stations vertes. Si on a décidé de soutenir l’organisation des JOP d’hiver 2030 qui se dérouleront en France, comme cela avait été fait pour Paris 2024, nous avons toutefois posé des lignes rouges à ne pas franchir au niveau du droit du travail, de l’écologie et du maintien des subventions pour le sport de masse. Il sera donc nécessaire de rencontrer les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver afin de travailler ensemble sur un projet. Un travail collectif avec l’espace fédéral thématique écologie politique nature et sports de la FSGT est également à mener.   

  

Quel est le programme de la saison à venir ?   

  

Vanessa Léger, membre de la CFA : Les pistes ouvriront dès qu’il y aura suffisamment de neige et le prochain Championnat de France de ski et de snowboard FSGT aura lieu à l’Alpe d’Huez (Isère), du 22 au 24 mars 2025. Afin de faire participer un maximum de monde, le programme mêlera des courses et des activités de loisir et la commission plein air du comité isérois est pleinement mobilisée pour cet évènement.   

  

Érick Lopez, coordonnateur de la CFA : Concernant les formations, une de snowboard est prévue en Haute-Savoie lors du dernier week-end de novembre. De son côté, le comité des Alpes-Maritimes commencera ses formations début décembre et cela sera également le cas de celui des Hautes-Pyrénées. Enfin, des pratiquants de sports de neige d’Auvergne-Rhône-Alpes seront formés à la mi-décembre et des recyclages sont déjà programmés dans différentes régions.  

  

Des recyclages ? 

  

Érick Lopez : Oui, il s'agit d'une remise à niveau, souvent demandée par les moniteurs eux-mêmes. Nous pouvons notamment retravailler les postures, la place d’un animateur dans un groupe, le vocabulaire et la pédagogie à employer face à des enfants, des adolescents et des adultes, l’organisation de la fédération ou les violences et harcèlements sexistes et sexuels. 


Propos recueillis par : Lucie Doyen  


 

Rencontre entre le CPSF & la FSGT  

  

Le 18 septembre dernier, la FSGT a rencontré le CPSF (Comité paralympique et sportif français) à l’Insep (Paris). La délégation de la fédération était composée de ses deux représentant·es légaux·les, Céline Machado et Antonio Fonseca, et de Violaine Litzler, trésorière fédérale et membre du conseil d’administration du CPSF. Lors de cet échange, il fut d’abord question de la dimension parasports des JOP de Paris 2024 et de l’investissement de la FSGT, via son espace fédéral thématique pratiques partagées handi-valides, au sein du Club France. Marie-Amélie Le Fur, la présidente du CPSF, a ensuite évoqué les dispositifs existants pour aider les clubs à accueillir des sportifs et sportives en situation de handicap et l’instauration de référent·es régionaux·les. À ce propos, le CSPF interviendra lors de la prochaine Assemblée fédérale des comités de la fédération. Ce temps servira à inciter les structures décentralisées FSGT à s’investir dans le développement des pratiques partagées, et donc à se mettre en relation avec ces référent·es. À la fin de la rencontre, il a bien évidemment été décidé de poursuivre cette collaboration positive.  

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