La pratique sportive féminine soulève de nombreux enjeux de société, et la problématique de la sexualisation du corps des femmes en constitue une des plus difficiles à déminer.
Le 25 juin dernier, 20 Minutes soulignait que, « dans certains sports, comme la gymnastique, le patinage artistique, la danse, les tenues souvent près du corps, parfois échancrées, laissent apparaître des formes sans que cela soit toujours justifié ». Lucile Peytavin, historienne et autrice du Coût de la virilité (Éditions Anne Carrière), précisait, dans le même article, que si « ce sont toujours les agresseurs et pas la tenue qui sont responsables du viol (…) on considère que le corps des femmes, et des jeunes filles dans ce cas-là, est là pour répondre au désir masculin ». Alexane Prince-Pelletier, chercheuse en sexologie à l’Université du Québec, concluait dans la foulée :
« La question c’est ne pas se demander si la tenue est problématique ou non, mais comment les jeunes filles et les femmes qui portent ces tenues se sentent avec ».
En effet, les fédérations seraient bien inspirées de demander l’avis des premières concernées, et non celui des hommes.
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