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Haut niveau et maternité ; les lignes bougent un peu…

Dernière mise à jour : 2 févr.

Peu à peu, le sport commence à reconnaître aux femmes la place qu’elles méritent vraiment.


Mais cela demeure encore un véritable parcours de la combattante pour certains aspects, notamment celui de la maternité. « Une majorité (61,6  %) des centaines de sportives interrogées estiment qu'il est difficile de devenir mère pendant leur carrière », expliquait ainsi France Info dans un article publié en mars dernier et révélant les résultats d’une enquête sur le sujet. Dans le même papier, Isabelle Yacoubou, championne d'Europe 2009 et médaillée d'argent aux JOP de 2012 avec l’équipe de France de basket-ball, confiait avoir « pensé à avorter » en apprenant sa grossesse.

« J'ai eu peur de l'annoncer à mon employeur. »

Si quelques avancées ont commencé à avoir lieu du côté du football ou du handball, « l'actualité récente a montré que les compétitions et règlements sportifs ne prenaient pas encore assez bien en compte les enjeux liés à la maternité », a reconnu la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques Amélie Oudéa-Castéra à l'occasion d'une matinée de débats sur le sport féminin organisée à Créteil (Val-de-Marne) le 6 mars 2023. Cette dernière a donc lancé des pistes pour améliorer la situation : l'adoption d'un critère de parentalité dans les critères d'aide de l'ANS ou encore la prolongation de un à deux ans sur l'inscription de la liste des sportifs de haut niveau pour les femmes afin de leur laisser du temps.

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