Président de la French camaraderie et membre de la Commission vélo du Comité de la Sarthe, Vincent Coupet est LA personne ayant permis de développer l’Ecyclisme à la FSGT. Portrait de cet amoureux de la petite reine, peu importe la forme qu’elle prend…
Le 19 mars dernier, une grande journée Esport FSGT était organisée à Pantin (Seine-Saint-Denis). Les nombreux·ses visiteurs et visiteuses désirant découvrir l’Ecyclisme, cette petite reine virtuelle qui se pratique grâce à un appareil connecté appelé « home-trainer », ont pu compter sur la présence de Vincent Coupet, une des figures de la discipline…
Pour cet homme âgé de 27 ans, le vélo, c’est d’abord une histoire de famille ! « Mon père en faisait et j’ai naturellement suivi sa voie quand j’étais petit », explique-t-il. Vivant alors dans les Pyrénées-Atlantiques, Vincent adhère rapidement à une association cycliste du coin, notamment afin de « partager du temps avec des copains et de créer des amitiés ».
Après avoir mis le sport entre parenthèses pendant quelques années, ses études le mènent au Mans et le vélo repointe le bout de son nez. Ne connaissant personne dans la région, il décide de devenir animateur-bénévole dans un club de cyclisme sur route de la Fédération française situé dans la ville sarthoise. « J’encadrais les jeunes », se souvient Vincent.
« Puis j’ai eu envie de retourner à la compétition. »
En 2018, il participe aux « 24 heures vélo », une épreuve par équipe se déroulant sur le célèbre circuit Bugatti du Mans, aux côtés de cinq autres cyclistes. Une course en entraînant une autre, l’équipe devient finalement une association : la French camaraderie. Si la compétition est importante aux yeux des membres de la structure (qui mettra en place sa toute première course le 6 mai prochain à La Bazoge), « on veut surtout passer de bons moments ensemble » précise Vincent Coupet.
« On a vu que c’était aussi l’état d’esprit de la FSGT et c’est pourquoi on s’y est affilié. »
À la tête de la French, Vincent a également rejoint les rangs de la Commission cycliste du Comité de la Sarthe (présentée dans le Sport et plein air d’octobre 2021) peu de temps après. « Je pense clairement qu’il fait partie de ceux susceptibles d’avoir plus de responsabilités au sein de la Commission », confie d’ailleurs Xavier Raynaud, un de ses responsables-bénévoles lorsqu’on l’interroge à son sujet.
« Quand on voit l’énorme travail qu’il abattu au niveau de l’Ecyclisme… »
Amoureux du vélo
En effet, en plus de développer le vélo sur route au niveau départemental, Vincent Coupet popularise l’E-cyclisme FSGT à l’échelon national… Tout commence en avril 2020, durant le premier confinement instauré en raison de l’épidémie de coronavirus. Afin de garder la forme et entretenir du lien social, il a l'idée de créer une course virtuelle de vélo sur « home-trainer » : les « Six heures du confinement ».
L’événement regroupe une soixantaine de volontaires et, à partir de là, tout s'enchaîne ! Intéressé par le sujet, le Pacs (Pôle des activités et culture sportive) de la Fédération contacte le président de la French Camaraderie et de la Roue française connectée (autre association lancée par Vincent dans l’idée de développer l’Ecyclisme) et un groupe de travail permet de mettre en place un Championnat dès 2021. Cette épreuve est désormais organisée sur plusieurs semaines chaque hiver (lorsque la saison de cyclisme sur route se termine) et, pour la toute première fois, des titres officiels de champions et de championnes fédéraux ont été décernés en 2023.
« On démontre qu’on arrive vraiment à faire du Esport à la FSGT », soutient Vincent.
« Il y a deux ans, beaucoup n’auraient jamais voulu monter sur un home-trainer. Mais aujourd'hui, on a quasiment cinquante clubs inscrits dans notre Championnat, on touche de nombreux territoires et certains coureurs découvrent même la Fédération via l’Ecyclisme ! Bref, on est en train de changer les mentalités. »
« Notre réussite, c’est véritablement grâce à Vincent Coupet, il a tout construit de A à Z », estime Thomas Fontenelle, un des responsables de la coordination du Pacs.
« C’est un des acteurs les plus connus de l’Ecyclisme français et un passionné, mais c’est également un travailleur acharné. Il est réellement indispensable. »
S’il fallait encore convaincre de l’amour de Vincent pour la petite reine, il suffirait de regarder du côté de sa carrière professionnelle. Informaticien de formation, ce dernier vient de réaliser un virage à 180 degrés et effectue actuellement une formation de technicien vélo. « Le cyclisme est une part de moi », conclut-il.
« Je n’ai pas encore choisi mon futur métier, mais les aspects écologiques et sociétaux me touchent. Cela me permet déjà d’éliminer des pistes. Quoi qu’il en soit, je pense que cela m’apportera aussi pour l’Ecyclisme. »
À la FSGT, personne n’en doute. Mieux, tout le monde l’espère…
Laura Kotenikoff-Béart
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