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Fête de L’Huma : programme chargé pour la FSGT !

Dernière mise à jour : 1 oct.

La fédération a proposé de nombreuses initiatives pendant cet événement… 

© Zineb Ajaraâm
© Zineb Ajaraâm

Organisée du vendredi 12 au dimanche 14 septembre derniers en Essonne, la 90e édition de La Fête de L’Humanité a connu un record de fréquentation. Plus de 600 000 personnes y ont pris part, et des milliers d'entre elles ont participé aux différentes initiatives mises en place par la FSGT… Tour d’horizon de ces dernières avec Clémence Carfantan et Michaël Chaudon, respectivement chargée de développement et coordinateur de la ligue Île-de-France, Zineb Ajaraâm, coordinatrice du service communication, Joaquim Loriot, pilote de l’EFT (espace fédéral thématique) écologie, et Chloé Levaton, coordinatrice du DPCSI (domaine de la politique de coopération et de solidarité internationales).

 

« Des initiations sportives très populaires »

 

Pourquoi la FSGT participe à La Fête de L’Huma ?

 

Michaël Chaudon : La fédération a toujours pris part à cet événement. Parce qu’elle se retrouve dans ses valeurs et parce que cela permet de rappeler au public présent que le sport aussi est politique. Sur place, nous organisons notamment des initiations d’activités physiques et sportives pour montrer aux participant·es que ces dernières doivent et peuvent être accessibles au plus grand nombre. 

 

Combien activités ont été proposées ?  

 

Clémence Carfantan : Beaucoup ! Des animatrices et animateurs de clubs - issus des comités de Paris, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne - ont permis au public de s’initier à l’athlétisme, au cirque, aux échecs, à l’escalade, à la multi-activités, au sport-santé, au volley-ball, à la danse, au judo, à la marche nordique ou encore à l’ultimate. Nous tenons évidemment à remercier tous les bénévoles qui ont permis la bonne tenue de ces initiations totalement gratuites.

 

Ont-elles rencontré un beau succès ? 

 

Michaël Chaudon : Oui, notre espace a été très fréquenté, en particulier pendant la journée du samedi. L’escalade, le cirque, les échecs, la danse et le judo sont les pratiques qui ont sans doute été les plus populaires. 

 

Serait-il possible, un jour, de voir une véritable épreuve FSGT pendant La Fête de L’Huma ?  

Michaël Chaudon : Avant, la fédération était chargée de l’organisation d’un cross qui se déroulait pendant cet événement. Si cette épreuve n’existe plus aujourd’hui, tout le monde nous en parle. Notre objectif est donc de la relancer, et nous espérons pouvoir faire cela l’année prochaine. Mais cela nécessitera beaucoup de travail... 


« La friperie solidaire FSGT a parfaitement démarré » 

 

La fédération a également profité de La Fête de L’Huma pour lancer officiellement « Sport’Éco ». Mais qu’est-ce que ce projet ? 

 

Joaquim Loriot : Il s’agit d’une friperie solidaire pour récupérer, réemployer et revendre à bas prix ou redistribuer gratuitement du matériel sportif. Pour de nombreuses personnes, l’accès à une activité physique a un frein majeur : le coût des équipements. Or chaque année, des tonnes de matériel sportif encore utilisables sont oubliées ou jetées. En parallèle, l’industrie qui produit ces équipements génère une pollution massive. Face à ce double enjeu économique et écologique, la FSGT - via sa ligue Île-de-France, son service communication et son EFT écologie - a donc décidé de lancer Sport’Éco.

 

Pourquoi avoir choisi La Fête de L’Huma pour votre première ? 

 

Joaquim Loriot : Nous voulions être présents lors d’une grande manifestation pour commencer à nous faire connaître auprès du grand public et tester toute la logistique inhérente à l’organisation d’une friperie. 

 

Comment cela s’est passé sur place ? 

 

Zineb Ajaraâm : Très bien ! Tout au long de l’année précédente, nous avions récupéré un grand nombre de vieux vêtements FSGT, certains datant même des années 1990, et un peu de matériel sportif, et près de 200 articles ont été vendus pendant le week-end. Chaque produit était à prix libre - les acheteur·ses pouvaient mettre la somme qu’ils/elles souhaitaient -, et nous avons remarqué que les t-shirts, les pulls et les joggings ont rencontré beaucoup plus de succès que les ballons ou les raquettes. Mais cela est sans doute une particularité liée à La Fête de L’Humanité, qui, même si elle a toujours intégré des activités physiques, n’est pas un événement sportif en soi.

 

Quels sont vos prochains objectifs ? 

 

Clémence Carfantan : La ligue Île-de-France faisant partie de ce projet tripartite, nous souhaitons évidemment impliquer les différents comités franciliens. À leurs côtés, nous voulons continuer à récupérer des vêtements et du matériel sportif - ce qui manque le plus aux plus précaires et aux clubs - et redistribuer tout cela lors d’événements qu’ils organisent ou auxquels ils participent. 

 

Joaquim Loriot : À terme, nous comptons également travailler avec les autres comités et les commissions fédérales d’activités, notamment à l’occasion des championnats de France FSGT. 


« Une exposition & un podcast lancés par le service com’ »

 

Outre des initiations à des activités physiques et sportives et le lancement d’une friperie solidaire, la FSGT a présenté En corps & contre tout - le féminisme en mouvement lors de La Fête de L’Huma. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le sujet ? 

 

Zineb Ajaraâm : Il s’agit d’une exposition de portraits queer et féministe imaginée par le service communication FSGT. Elle comprend des photos de sportives qui bougent, qui militent et qui transforment les activités physiques en outil d’émancipation. Puissants, ces dytiques mettent en avant le corps des femmes dans une expression qui leur est propre, qui leur appartient. Quant au féminisme, il s’exprime dans le mouvement, dans l’action, dans le sourire, dans la fatigue ou dans la joie ! Nous avons tenu à assurer une certaine diversité dans les portraits. Nous voyons évidemment des pratiquantes dans leurs activités, mais également des formatrices et des dirigeantes dont l’engagement est trop souvent invisibilisé… Enfin, les portraits des femmes mises à l’honneur sont accompagnés de textes, portés par leurs propres mots, pour revenir sur leurs parcours. 

 

Combien de personnes ont travaillé sur ce projet ?

 

Zineb Ajaraâm : Ces portraits sont l’œuvre du photographe Leo Kekemenis. Maxwell Aurélien James et moi-même avons géré la direction artistique de l’exposition, et Nicolas Gérard et Nicolas Kssis, deux autres membres du service communication de la FSGT, ont aussi pris part à cette belle aventure. 

 

Pourquoi avoir dévoilé cette exposition lors de La Fête de L’Huma ?

 

Zineb Ajaraâm : Pour plusieurs raisons. La première d’entre elles que la FSGT disposait d’un espace particulièrement important pendant cette édition. Il était donc possible d’installer l’exposition sans gêner les activités physiques proposées en parallèle ou notre friperie solidaire. Compte-tenu du monde qui y prend part chaque année, La Fête de L’Humanité permet également important de pouvoir toucher le plus large public possible. Ce que nous souhaitons évidemment faire avec En corps & contre tout... 

 

Êtes-vous satisfait·es du résultat ?  

 

Zineb Ajaraâm : Oui, l’exposition a attiré beaucoup de monde et suscité de nombreuses réactions bienveillantes. À noter que plusieurs femmes mises à l’honneur dans En corps & contre tout étaient présentes lors de La Fête de L’Humanité et sont évidemment passées voir leurs portraits. Elles étaient heureuses de leurs représentations et touchées que la FSGT ait pu leur donner la parole. 

 

Est-ce que les personnes qui étaient absentes lors de La Fête de L’Huma pourront également admirer cette exposition ? 

 

Zineb Ajaraâm : Bien sûr ! Nous indiquerons bientôt sur nos réseaux où voir En corps & contre tout

 

La 90e édition de La Fête de L’Humanité a également permis de lancer Paroles en jeu ! Le podcast du sport populaire…  

 

Zineb Ajaraâm : Effectivement, ses deux premiers épisodes ont été enregistrés lors de l’événement. Les ambitions de ce podcast sont de donner la parole aux acteurs et actrices du sport populaire et de parler des liens entre les activités physiques et de nombreuses thématiques politiques et sociales. Dans le premier épisode, nous avons ainsi parlé de l’« héritage » des JOP de Paris 2024 avec Antonio Fonseca et Céline Machado, les coprésident·es de la FSGT, et Yohan Penel, administrateur au CNOSF. Le thème du second était « Sport populaire & luttes écologistes ». Clothide Sauvage, cofondatrice du média Vent Debout, et Joaquim Loriot y ont pris part. Ces deux épisodes - animés par Emmanuelle Bonnet Oulaldj, l’ancienne coprésidente de la FSGT - ont donné lieu à des échanges très intéressants, très instructifs. Nous voulons donc faire perdurer Paroles en jeu tout au long de la saison, notamment en le diffusant sur la plateforme de distribution numérique Spotify et le site Internet de Sport et plein air.


« Parler de la Palestine ? Une évidence lors cette édition »

 

Pendant La Fête de L’Huma, le DPCSI a mis en avant ses projets Palestine. Pourquoi ?  

 

Chloé Levaton : Tout d’abord parce que cela permet de visibiliser ces projets auprès du grand public. De plus, compte-tenu de l’actualité, de nombreux espaces, débats ou encore soirées étaient dédiés à la Palestine lors de cette édition de La Fête de L’Humanité. Pour nous, c’était donc une évidence d’y prendre part. 

 

Comment avez-vous présenté les projets ? 

 

Chloé Levaton : Nous avons proposé une exposition photos dans l’espace que possédait la FSGT. Pris lors d’un stage de formation en Palestine il y a quelques années, ces très beaux clichés sont signés Yan Bonnefant. Nous y voyons des enfants, des femmes, des activités physiques et sportives et, malgré le contexte sur place, des sourires. Le public a eu l’air de beaucoup apprécié, et nous espérons pouvoir bientôt présenter cette exposition dans un autre cadre. En parallèle, nous avons organisé un débat sur l’intérêt de mettre en place des projets sportifs en Palestine. Impliqués dans ces derniers, Yohan Massot, du comité de Seine-Saint-Denis, était présent, tout comme Géraldine Cabut, une formatrice de l’axe EPS et coopération décentralisée, et Malik Nasser, un animateur palestinien de Saffa. Tou·tes les trois ont expliqué ce que le sport pouvait apporter en Palestine, mais aussi en France. Le débat s’est terminé par une séance de questions-réponses avec un public venu en nombre.



Retrouvez une vidéo de la FSGT sur La Fête de L’Humanité en cliquant ici

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