Palestine : que construit la FSGT aujourd'hui ?
- La rédaction
- 5 juin
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En proposant un sport de résistance et d’émancipation, le projet Palestine continue, avec ses partenaires, à inventer des possibles.

Depuis plus de 40 ans, la FSGT est engagée auprès du mouvement sportif palestinien. Dès 1982, elle devient la première fédération internationale à reconnaître officiellement ce dernier. De nombreux échanges sportifs et éducatifs s’ensuivent, mobilisant des clubs et des comités départementaux FSGT, ainsi que des associations de Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Les différents échanges franco-palestiniens et projets développés jusqu’à la fin des années 2000 mettaient le sport au service du droit à la ville dans un territoire fragmenté et militarisé. Cette approche, centrée sur la vie quotidienne sous occupation, préfigure les actions menées aujourd’hui.
Depuis quinze ans, la FSGT est soutenue par l’AFD (Agence française de développement) pour mener un projet durable de démocratisation d’un sport émancipateur pour tou·tes en Palestine. À Hébron, entre 2010 et 2013, elle a contribué à la création du centre socio-sportif Tariq Ben Ziad, premier équipement public du genre en zone H2 occupée, avec accès à la natation, la gymnastique ou encore la lutte pour les jeunes, les filles et les personnes en situation de handicap. À travers la formation d’enseignant·es d’EPS et d’éducateur·rices sportif·ves, la FSGT y développait une approche pédagogique renouvelée, centrée sur le jeu.
Entre 2015 et 2018, un projet à portée nationale est lancé en partenariat avec le ministère de l’éducation palestinien, le Croissant-Rouge palestinien et le centre culturel Ibdaa de Bethléem. Il visait à renforcer les capacités des associations dans les domaines des activités sportives physiques et artistiques, de l’animation et de la gestion de projets socio-sportifs.
Renforcer les services publics du sport
Depuis 2019, la FSGT poursuit son engagement en Palestine avec la volonté de renforcer le service public à deux niveaux : national et local. Au niveau national, consciente que toute politique publique de démocratisation du sport commence à l’école, la fédération mène un travail avec le ministère de l’éducation palestinien. Ce travail consiste à mettre en place un projet global d’amélioration de la qualité de l’EPS, à la fois par la formation des enseignant·es et par une réflexion sur l’organisation de l’éducation physique et sportive et ses programmes. L’objectif est également de créer des passerelles avec le deuxième axe du projet : la coopération décentralisée.
Dans ce cadre, la FSGT agit pour le renforcement du service public local en travaillant sur les politiques publiques menées par dix collectivités et camps de réfugié·es palestinien·nes. Ces politiques intègrent une réflexion sur la vie associative, considérée comme un environnement clé pour leur mise en œuvre. Le projet vise à former des animateur·rices municipaux·ales et à faire émerger un réseau d’« agent·es de développement », capables d’animer un réseau associatif et de favoriser l’accès de tou·tes à une pratique sportive régulière et de qualité.
Deux axes, une vision commune
Pour faire reconnaître les activités physiques comme un droit pour tou·tes, le projet s’appuie donc sur deux leviers complémentaires. Dans les écoles palestiniennes, l’éducation physique et sportive reste peu développée. Pour répondre à cette situation, la FSGT participe à structurer et à faire vivre une politique publique de l’EPS sur l’ensemble du territoire avec les institutions locales et les actrices et les acteurs éducatifs, qui sont les moteurs du changement. L’action s’adresse en priorité aux enseignant·es, futur·es formateur·rices et superviseur·ses pédagogiques, via un dispositif de formations, en Palestine et en France. Des universités françaises sont mobilisées dans une logique d’échanges avec sept universités palestiniennes, et cette dynamique s’accompagne de la production de ressources pédagogiques adaptées qui visent à créer un socle commun de références et de pratiques, à la fois structurant et accessible, pour les équipes en Palestine.
Le projet s’inscrit dans un partenariat institutionnel étroit avec les ministères de l’éducation et de l’enseignement supérieur palestiniens et a l’ambition d’intégrer l’EPS dans le cursus scolaire de toutes les régions. Il s’agit là d’un véritable enjeu de politique publique : donner à chaque élève, quel que soit son lieu de vie, les moyens de pratiquer une éducation physique et sportive régulière fondée sur l’enseignement des jeux sportifs mené par la FSGT.
Le projet se déploie aussi hors du cadre scolaire. Il s’ancre dans les territoires à travers la coopération décentralisée. Au cœur de cette dynamique : des stages de formation de la FSGT fondés sur quatre principes pédagogiques (entrée par le jeu, réussite de tou·tes, mise en activité rapide, continuer de jouer plus et mieux). Ces stages, organisés dans des lieux comme Jéricho, Bethléem, Tulkarem ou les camps de New Askar et Al Amari, permettent de former des animateur·rices sportifs·ves d’associations locales qui deviennent ensuite les relais d’activités régulières, inclusives et structurantes pour les enfants. Ces formations sont aussi le point de départ d’un travail de coopération décentralisée entre collectivités palestiniennes et françaises (Allonnes, Grenoble, Vitry-sur-Seine, Saint-Brieuc, Stains…), en lien avec des comités et des clubs FSGT.
Ce travail commun repose sur quatre objectifs : renforcer les compétences de terrain, sensibiliser au sport pour tou·tes, créer un cadre d’échange de pratiques à toutes les échelles et participer à l’élaboration de politiques sportives locales. Il se traduit par des formations sur le terrain, des festivals sportifs, des échanges internationaux et des séminaires de capitalisation. Un partenariat de recherche avec le collectif Spots (sports, politique et transformations sociales), composé de chercheur·ses des universités Paris-Cité et Paris-Saclay, vient appuyer ces démarches et en analyser les impacts.
Impact local en Palestine
En Palestine, le projet dépasse largement le cadre de la pratique sportive. Au fil des années, il a permis de transformer l’enseignement de l’EPS et des activités physiques de proximité et de toucher plus de 20 000 enfants.
En partenariat avec le ministère de l’éducation palestinien ; 600 enseignant·es et superviseur·ses ont été formé·es dans les 18 directions éducatives de Cisjordanie, apportant une nouvelle pédagogie adaptée au contexte local. Cette approche a introduit des jeux sportifs émancipateurs au cœur de l’éducation palestinienne. « Grâce à ce projet, j’ai pris conscience du pouvoir transformateur du sport sur la confiance et le leadership des élèves », confie Ayat Alham, enseignante d’EPS et membre de l’équipe centrale de la direction de l’éducation du nord-Hébron. « Cela m’a permis de découvrir mon propre potentiel d’actrice du changement. »
Parallèlement, plus de 100 animateurs·rices formé·es dans le cadre du programme mènent aujourd’hui des activités dans les collectivités et camps partenaires. Nombre d'entre eux/elles deviennent à leur tour formateur·rices, accompagnant de nouvelles équipes et diffusant les valeurs du sport populaire. Ce mouvement de transmission participe à une transformation structurelle durable, portée localement par ceux/celles qui vivent les réalités du terrain. « La pédagogie FSGT a changé ma façon d’animer », assure justement Ahmad Eid, animateur à Jéricho. « Adaptée à notre réalité, elle permet aux enfants de jouer et de progresser, même dans de petits espaces et en utilisant peu de matériel sportif. »
Un sport moteur de politiques publiques
Dans des villes comme Jéricho, le projet a permis une véritable démocratisation du sport. Il a contribué à ouvrir les installations sportives, notamment le grand stade de la ville, autrefois réservé à une minorité. Les jeunes y découvrent de nouvelles activités comme l’ultimate, mais aussi des jeux traditionnels palestiniens que les jeunes générations n’avaient jamais connus. Le programme a rapidement suscité l’engouement des habitant·es, et les parents sont nombreux à vouloir inscrire leurs enfants dans les animations proposées.
Au-delà de la pratique, ce projet a renforcé la dimension politique du sport populaire. Il a incité les autorités locales à intégrer les activités physiques dans leurs priorités, en tant qu’outil stratégique de développement local et de cohésion sociale. Une véritable politique publique du sport pour tou·tes émerge, portée par des collectivités mobilisées.
Un sport qui relie, résiste et libère
Le projet est aussi un outil de lutte contre la fragmentation territoriale imposée par l’occupation. Malgré les checkpoints, les restrictions de mouvement et les incursions militaires, les activités sportives continuent. Elles rassemblent, dans des festivals ou des tournois, des enfants et des animateur·rices issu·es de villes, de camps ou de villages isolés. Ces événements créent des ponts humains entre les territoires, contournant symboliquement les murs et les frontières.
Se rassembler pour jouer à l'ultimate, au handball, faire de l'athlétisme ou jouer au volleyball devient une occasion d’affirmer l'existence et l'identité collective au niveau local. Face au manque de terrains équipés et de ressources suffisantes, le projet aide le peuple palestinien à exploiter les espaces disponibles et à les transformer en terrains de sport temporaires. Les parcs publics, les cours d'école et même les rues étroites se transforment en terrains pour organiser des matchs amicaux et de petits tournois locaux, reflétant une véritable passion pour le sport qui dépasse les moyens matériels disponibles.
Enfin, le projet joue un rôle central dans la promotion de l’égalité des genres. En formant et en accompagnant les jeunes filles et les femmes, il permet l’émergence de nouvelles figures féminines dans le champ du sport populaire. En soutenant ce projet, la FSGT et ses partenaires contribuent à faire du sport en Palestine un puissant vecteur d’émancipation, de résilience et d’espoir.
Impact en France
Le projet Palestine, en plus de son impact en Cisjordanie, est un levier pour le développement de la FSGT en France. Il ancre une dynamique de solidarité internationale au cœur des territoires, enrichit les pratiques sportives et renforce le réseau militant du sport populaire.
De nombreux comités participent activement au projet : Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Sarthe, Isère… Accueils de délégations, formations, festivals sportifs solidaires : ils s’impliquent dans une solidarité active. Les échanges avec les partenaires palestiniens offrent aux comités, aux clubs et aux bénévoles l’occasion de faire découvrir des activités FSGT (pratiques partagées handi-valide, walking foot…) tout en s’ouvrant à d’autres réalités sociales, politiques et pédagogiques.
Enrichissement des pratiques & pédagogie nourrie
La confrontation de réalités différentes, les débats pédagogiques et les expérimentations communes sont des leviers pour faire évoluer les outils et les postures d’animation. Par exemple, la forte présence en Palestine de personnes en situation de handicap, souvent en lien avec l’occupation, donne une place singulière à cette question. La rencontre entre des universitaires français·es spécialistes de l’inclusion et des animateur·rices FSGT et palestinien·nes a permis au comité de Seine-Saint-Denis de coconstruire des contenus pédagogiques innovants pour la pratique partagée handi-valide. Ces contenus ont ensuite été utilisés pour former de nombreux·ses animateur·rices, et, avec l’EFT pratiques partagées handi-valides, ils ont permis la création d’une formation nationale débouchant sur une mention complémentaire au brevet fédéral d’animation.
Accueillir, partager, coopérer : ces expériences permettent aux clubs et comités de se former à la solidarité internationale. Elles offrent un cadre vivant pour comprendre les inégalités mondiales, les effets de l’occupation et interroger le rôle du sport face aux injustices. Fidèle à son histoire de lutte contre le fascisme, la FSGT inscrit ces coopérations dans une continuité militante : solidarité internationale, engagement antifasciste et transformation sociale. Chaque rencontre ravive le sens du collectif et nourrit nos pratiques militantes.
Former une nouvelle génération
Plus de 30 formateur·rices FSGT sont mobilisé·es dans le projet, dont une nouvelle génération issue du Snep-FSU. Ils/elles construisent, avec les Palestinien·nes, une vision partagée de l’EPS et du sport pour tou·tes. Les échanges ont également permis d’ancrer une pédagogie commune, reprise dans la formation annuelle de près de cent animateur·rices sportif·ves, issu·es de divers horizons (comités départementaux, clubs FSGT, coachs indépendant·es), du dispositif Activ’été de la FSGT 93. Le partage de la pédagogie de la fédération, fondée sur des pratiques inclusives et émancipatrices, assure une cohérence sur l’ensemble de ces dispositifs et renforce la qualité des interventions et le rayonnement de la FSGT. Par ailleurs, les échanges avec d’autres collectivités engagées en coopération décentralisée diffusent cette approche au-delà des cercles de la fédération.
Le projet a permis d’établir des liens étroits avec de nouveaux partenaires en France : collectivités locales, syndicats, ministères, chercheur·ses. Ces coopérations donnent à la FSGT une reconnaissance accrue comme acteur central du sport solidaire. Les liens avec l’AFD, les ministères des affaires étrangères et des sports, le Snep-FSU, les universités de Nantes, Marseille, Reims, ou encore le collectif Spots ouvrent de nouvelles perspectives pour un sport populaire porteur de transformation sociale.
Maintenir le lien malgré tout
En Cisjordanie, la vie quotidienne est étouffée par les incursions militaires, les arrestations arbitraires, les destructions, les restrictions de déplacement et la fermeture d’espaces. Les camps de réfugié·es, et en particulier dans le nord (Jénine, Tulkarem, Qalqilya…), subissent une répression féroce. Nombre d’activités prévues dans notre programme ont été annulées ou reportées, et plusieurs partenaires ont été arrêtés.
Dans ce contexte, maintenir le lien est difficile, mais essentiel. Le projet prend alors tout son sens : il devient un espace de respiration, une affirmation de vie et de dignité. Malgré les obstacles, nos partenaires s’y investissent avec force. Le témoignage de Mustafa AlAraj, coordinateur du Centre jeunesse d’Aïda, dans l’encadré ci-dessous illustre l’importance et la portée de ce travail.
Témoignage de Mustafa AlAraj, coordinateur du Centre de jeunesse d’Aïda
« Le camp de réfugiés d’Aïda n’échappe pas au contexte répressif quotidien. Situé au nord de Bethléem, il abrite environ 5 500 Palestiniens. Le camp subit régulièrement des incursions nocturnes, des arrestations, des fouilles de maisons, des tirs à balles réelles et de gaz lacrymogène. Cela complique considérablement le travail des structures locales, entravant la mise en œuvre de programmes sociaux ou la création d’espaces sûrs pour les activités sportives et éducatives. Grâce au soutien de la FSGT, nous avons mis en place un programme structuré mêlant sport, accompagnement psychosocial et éducation aux droits, encadré par une assistante sociale. À rebours de l’idée dominante selon laquelle le sport serait réservé aux compétiteurs expérimentés, notre projet a proposé une approche alternative, fondée sur la participation collective, l’égalité et le droit de chacun de jouer. Cette approche a permis à des filles, qui pensaient ne pas être faites pour le sport, de découvrir leurs capacités et de prendre plaisir. »
Et maintenant ?
Malgré les obstacles, les murs, les checkpoints et les violences, le projet Palestine avance. Porté par l'engagement des formateur·rices bénévoles, des militant·es, des partenaires français et palestiniens, il continue d'ouvrir des brèches pour le droit au sport, pour l’égalité et pour l’émancipation. Les avancées sont là. Mais d’autres chantiers se dessinent, de nouveaux terrains s’ouvrent.
Depuis plus de dix ans, les Palestinien·nes formé·es à l’animation sportive au sein des camps de réfugié·es, des villages et des villes de Cisjordanie font vivre, souvent dans des conditions difficiles, des activités sportives populaires, inclusives, accessibles. Pourtant, ces compétences ne sont pas reconnues officiellement. En lien avec les ministères de l’enseignement supérieur et des sports palestiniens, la FSGT travaille à la création d’un diplôme international d’animateur·rice sport pour tou·tes. Il s’agira de valoriser le savoir-faire acquis sur le terrain, tout en affirmant une autre vision de l’activité sportive, fondée sur la participation, l’égalité et le droit à jouer. Il pourrait aussi servir de modèle pour d’autres coopérations internationales de la FSGT.
L’ambition ne s’arrête pas là. L’objectif est que les animateur·rices palestinien·nes formé·es deviennent des formateur·rices, capables de transmettre leur expérience à d’autres au Moyen-Orient, dans les camps de réfugié·es, en Afrique ou en France. Se construit ainsi peu à peu un réseau international du sport populaire, où s’échangent expériences, outils et pratiques d’émancipation.
Élargir la coopération décentralisée & renforcer la solidarité
La coopération entre collectivités françaises et palestiniennes permet de coconstruire, sur la durée, des politiques sportives locales avec des villes et des camps palestiniens. Dans la continuité de ce travail, de nouvelles coopérations décentralisées sont en préparation, notamment avec des camps de réfugié·es de Cisjordanie, aujourd’hui cibles privilégiées du projet d’effacement de l’identité palestinienne. Comme l’a décrit Mustafa AlAraj dans son témoignage publié page précédente, les camps sont confrontés à une stratégie claire de répression et de fragmentation. Là où ces espaces représentaient une mémoire vivante et un espoir de retour, ils sont désormais menacés d’un second exil. Ces nouvelles initiatives se construisent en partenariat avec l’Association pour le jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises et le Consulat de France à Jérusalem.
Le projet Palestine est aussi une invitation lancée à l’ensemble des comités, des clubs et des militant·es de la FSGT à s’engager dans la coopération internationale. Cette mobilisation peut prendre de nombreuses formes : mise à disposition de compétences, organisation de temps d’accueil, relais de la communication, participation à des échanges de pratique. Le site www.fsgt-palestine.org et la page Facebook FSGT Palestine permettent de suivre le calendrier des actions et d’accompagner l’évolution du projet. Le domaine de la politique de coopération et de solidarité internationales peut également être contacté pour développer une coopération internationale.
Texte par le collectif de pilotage : Jonathan Alves, Bruno Cremonesi, Jean-Yves Fauchon, Chloé Levaton & Yohan Massot ; Anne Dahdah, Mojahed Darassi & Anwar Mabrouk / Illustrations : © Abu Alwafa © Lila Amira © Amjad Khawaja & © Julien Renard
Trois questions au collectif Spots
Pourquoi, depuis 2013, accompagnez-vous les projets de la FGST en Palestine ?
Collectif Spots : Nous avons accepté la proposition de regard extérieur, car elle rejoint nos travaux sur l’utilisation du sport à des fins d’éducation, de prévention, d’animation, d’insertion et de solidarité internationale dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville ou sur l’impact social des évènements. Merci à la FSGT de nous permettre d’accéder à ce terrain de recherche contraint, passionnant et engageant.
Comment abordez-vous ce terrain particulier ?
Collectif Spots : Avec modestie et prudence ! Nous faisons au mieux tant les contraintes sont nombreuses : occupation militaire, effets de traduction, diversité des contextes culturels... Nous développons une approche qualitative, au plus près des acteurs, avec des entretiens, des observations, des missions, une participation aux temps de capitalisation et des échanges fréquents avec le collectif de pilotage du projet et l’équipe palestinienne de la FSGT.
Comment appréhendez-vous votre impact sur les projets de la FSGT ?
Collectif Spots : Nous modélisons les dynamiques locales et éclairons les enjeux de débat, les « zones de turbulence », avec pour objectif d’être utiles aux analyses construites par les acteurs, par exemple en ce qui concerne la prise en compte des contextes locaux ou la réflexion en cours sur les processus de définition des politiques sportives locales en Palestine...
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