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Activités I « L’AFA est stratégique pour la FSGT » 

Respectivement coordonnateur·rices et chargé·es de développement au sein du Pacs de la FSGT, Thomas Fontenelle, Véronique Fatier, Lucie Doyen, Baptiste Gouillat et Joaquim Loriot nous expliquent quels sujets seront traités lors de l’AFA 2024, qui aura lieu à la fin de ce mois de janvier.  


La prochaine Assemblée fédérale des activités (AFA) de la FSGT se déroulera du 19 au 21 janvier 2024 à Bagnolet (Seine-Saint-Denis). Pouvez-vous nous dire en quoi elle consiste ?  

 

Thomas Fontenelle : Réunissant l’ensemble des Commissions fédérales d’activités (CFA) FSGT pendant tout un week-end afin d’échanger sur différents enjeux, l’Assemblée est un évènement institutionnel organisé tous les deux ans par le Pôle activités et culture sportive (Pacs) de la Fédération. Il s’agit d'un moment doublement stratégique : d’une part parce qu’il permet de prendre des décisions d’ordre institutionnel, d’autre part parce qu’il met en relation les responsables principaux des Commissions fédérales sur des dimensions transversales à toutes les activités. Ces multiples échanges permettent de nourrir la réflexion autour du développement des pratiques. Permettant de consacrer du temps sur des thématiques qui sont souvent laissées de côté quand on est pris dans la gestion quotidienne de son activité, l’AFA constitue souvent une « parenthèse enchantée » pour les participants et les CFA…   

 

Quelles sont les différentes thématiques qui seront traitées lors de l’Assemblée 2024 ?   

 

Thomas Fontenelle : Centrée autour de la question du développement, l’AFA abordera prioritairement les quatre sujets suivants : la politique internationale des CFA, la politique de développement dans le cadre du projet des 90 ans de la FSGT, la refonte des rencontres sportives à travers les épreuves fédérales et la politique de formation et du Brevet fédéral d’animation (BFA).    

 

Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ces différents enjeux ? À commencer par le projet des 90 ans de la FSGT…   

 

Lucie Doyen : En 2024, la Fédération soufflera en effet sa 90e bougie. Le projet fédéral lié à cet anniversaire est ancré sur trois axes : les innovations dans les pratiques sportives associatives, la formation des militants et militantes FSGT et le développement du maillage territorial. Des « pépites » ont été identifiées dans les territoires et l’objectif est de valoriser et de soutenir ces actions avec des projets phares. Durant cette AFA, l’enjeu sera donc de mettre en lumière des initiatives portées par les activités et s’articulant autour des thématiques transversales suivantes : les pratiques partagées handi-valides, l’enfance et la jeunesse, la féminisation, l’écologie et la santé. Cette mise en commun et ces réflexions permettront d’identifier les besoins et les axes de structuration des CFA sur ces thématiques afin de les inscrire dans le temps.  

 

Et concernant la politique internationale des CFA ?   

 

Véronique Fatier : Lors de l'AFA de janvier 2013, des principes sur les orientations des activités internationales avaient été validés. On retrouvait notamment la nécessité de diversifier les actions internationales et l’idée de maintenir l’investissement de la FSGT au sein de la Confédération sportive internationale travailliste et amateur (CSIT). Il avait également été décidé d’acter la participation de la Fédération aux Jeux Sportifs Mondiaux (JSM) de la Confédération tous les quatre ans, alors que ces Jeux sont organisés tous les deux ans. Dix ans après cette séquence importante, il nous semble aujourd’hui  

nécessaire de travailler à nouveau la question de la politique internationale avec toutes les Commissions fédérales. L’enjeu sera avant tout d'échanger sur les attentes de ces dernières. L’organisation des échanges sportifs internationaux et la politique de la CSIT, principalement sur les JSM, seront aussi questionnées. A travers ces discussions, l’objectif sera de formuler des propositions structurantes pour la politique internationale de la FSGT à valider lors de la prochaine Assemblée générale de cette dernière.   

 

À propos des rencontres sportives, un travail a déjà été enclenché lors de l’AFC (Assemblée fédérale des comités) de novembre 2023. L’AFA sera-t-elle le prolongement de cette réflexion ?  

 

Baptiste Gouillat : Depuis de nombreuses années, la refondation des rencontres sportives, essentielles à la vie associative, a été questionnée sous différentes formes à la FSGT. Aujourd’hui, l’objectif est d’améliorer l’organisation des épreuves fédérales et leurs articulations avec le développement local. La saison passée, le Pacs a donc créé un EID (Espace innovations et développement) afin de proposer des avancées concrètes sur cette thématique. Fruit d’un travail conséquent mené depuis un an, un nouveau tronc commun du cahier des charges de l’organisation des championnats nationaux a été conçu et présenté lors de la dernière AFC. La prochaine Assemblée fédérale des activités va permettre de valider officiellement ce document qui représente un premier aboutissement pour l’EID. Mais au-delà du cahier des charges, il est essentiel de se demander comment nos épreuves nationales peuvent-elles être source de développement ? Comment travailler notre singularité en innovant dans le format de nos rencontres sportives, y compris au niveau local ? Ce sont des questions que nous travaillerons avec les CFA pendant l’AFA.   

 

D’autres temps seront enfin dédiés à la politique de formation des CFA et au BFA. Mais quels sujets vont précisément être évoqués ?   

 

Joaquim Loriot : Le BFA FSGT concerne actuellement 49 activités. Il est composé d’une partie spécifique à l’activité (portée par les Commissions fédérales d’activités) et d’un tronc commun, en principe porté par la structure régionale FSGT dans laquelle se déroule la formation. Cette répartition met actuellement en évidence des écarts dans les parcours de formation. En effet, nos animateurs et animatrices ne sont pas formés de la même façon suivant le lieu où ils et elles vivent et l’activité sportive pratiquée. Ayant pour mission principale d’actualiser le Brevet, en le recentrant sur le développement du projet fédéral, le Collectif BFA doit poursuivre le travail de fond engagé avec les CFA à ce sujet. Lors de l’AFA, le Domaine de la politique de formation proposera d’ailleurs une séquence de partage d’expériences et d’idées à partir de quatre entrées : l’organisation actuelle de la formation au sein des Commissions, l’échelon géographique le plus adapté pour penser le Brevet fédéral, les attentes des CFA et la formation des commissaires, des juges et des arbitres. 



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